
Valentine Mauron, de l'OFEN, a expliqué les modifications de la loi sur l'approvisionnement en électricité qui entreront en vigueur le 1er janvier 2026. Le principe est clair : « La flexibilité en matière de consommation d'électricité appartient aux consommateurs finaux. » Les gestionnaires de réseau qui souhaitent contrôler la consommation doivent payer pour cela, par le biais d'un contrat et d'une rémunération. Ils ne peuvent utiliser gratuitement que 3 % de l'énergie annuelle pour les urgences, le reste est négociable. Une règle d'opt-out simple s'applique aux systèmes de télécommande centralisée existants : les gestionnaires de réseau doivent informer leurs clients avant le 31 janvier 2026. Ceux qui ne s'y opposent pas continueront d'être contrôlés.
Morand a dissipé les craintes selon lesquelles tout le monde devrait désormais vérifier les prix de l'électricité toutes les heures : les tarifs dynamiques restent facultatifs. Les gestionnaires de réseau ont trois options : la part de travail classique de 70 %, des changements de prix quotidiens pour les machines ou un compromis avec quatre prix différents par jour. La grande avancée pour le Vehicle-to-Grid : ceux qui réinjectent de l'électricité sont remboursés – tout ce qui sort est remboursé, quel que soit le lieu de recharge. Seule la composante puissance reste un coût fixe. Cela rend enfin le V2G économiquement attractif.