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Nos spécialistes en énergie se tiennent à votre disposition
Oui. La combinaison d’une installation photovoltaïque avec une pompe à chaleur présente le gros avantage de pouvoir utiliser et stocker de manière optimale l’énergie solaire produite. Une autoconsommation la plus élevée possible du courant solaire est financièrement intéressante. Elle permet en effet d’économiser les taxes d’utilisation du réseau électrique. La pompe à chaleur peut ainsi être configurée de telle sorte qu’elle consomme de l’électricité et stocke de la chaleur sous la forme d’eau chaude ou dans le bâtiment lorsque le soleil est le plus fort. Cela permet simultanément d’économiser des coûts et de décharger le réseau électrique.
Il existe différents programmes d’encouragement pour les chauffages fonctionnant aux énergies renouvelables, par exemple à l’échelon cantonal, via Energie 360°, Energie Zukunft Schweiz ou encore myclimate. Encouragement des mesures fournit une vue d’ensemble des possibilités de subventionnement dans votre commune.
Il existe aussi un Conseil incitatifgratuit, dans le cadre desquels un expert vous conseille sur place des possibilités de remplacement de votre chauffage fossile ainsi que sur les différentes possibilités d’encouragement financier.
Les besoins en eau chaude, que ce soit à la salle de bains ou à la cuisine, sont plus ou moins constants tout au long de l’année.
Grâce à l’énergie solaire, une petite installation solaire thermique permet de disposer de la chaleur nécessaire pour couvrir une partie non négligeable de la consommation d’eau chaude. En été, l’installation couvre pratiquement la totalité des besoins. En hiver, cette part est réduite.
Lorsqu’elles sont de dimensions plus généreuses, de telles installations permettent également de chauffer grâce à l’énergie solaire. En hiver, elles ne contribuent que faiblement à la production d’eau chaude et au chauffage. En automne et au printemps en revanche, cette part augmente. Enfin, en été, les installations couvrent l’entier des besoins en eau chaude. Dans les bâtiments plus anciens, où le chauffage fonctionne au gaz ou au mazout, il est ainsi possible de réduire sa consommation de combustible de 20 à 30 %. Des économies jusqu’à 50 % sont même possibles dans les bâtiments neufs.
En matière de photovoltaïque, la technologie la plus courante actuellement est celle des modules essentiellement composés de verre, d’aluminium, de silicium et de matières synthétiques, dont la disponibilité est incontestablement élevée.
En revanche, ils requièrent aussi de l’argent, disponible en quantités limitées. Des solutions sont cependant en cours de développement pour réduire la quantité d’argent nécessaire, voire pour remplacer cet élément par du cuivre, disponible en grandes quantités et recyclable à 100 %. Ainsi, la part d’argent dans les modules photovoltaïques a baissé de près de 80 %, une tendance qui se poursuit.
Au vu des recherches en cours et de premières start-ups sur le marché, on doit s’attendre à ce que les installations photovoltaïques puissent totalement se passer d’argent à l’avenir et soient donc libres de matières premières disponibles en quantités limitées.
Une batterie d’une capacité de 4 à 6 kWh (taille plus ou moins équivalente à celle d’un petit réfrigérateur) convient aux besoins d’un ménage de 4 personnes avec une consommation annuelle d’électricité de 4 500 kWh (ou 4,5 MWh) et une installation photovoltaïque d’une puissance de 3 à 6 kWp. Avec cet équipement, la part de consommation propre peut être portée de 30 % à 70 %.
Calculés sur la durée de vie, les prix actuels des batteries pour une maison individuelle correspondent à un coût de stockage fluctuant plus ou moins entre 7 et 65 cts/kWh pour les accumulateurs lithium-ions, et davantage pour les batteries au plomb. À cela s’ajoute encore la valeur du courant solaire d’environ 7 cts (c’est à dire le prix que l’on percevrait pour le courant réinjecté dans le réseau). Au final, le courant issu des batteries et consommé le soir coûte entre 14 et 72 cts/kWh.
Les solutions de stockage ne sont donc pas encore rentables ou au mieux à la limite de la rentabilité. Cependant, avec la réduction escomptée des prix des batteries ces prochaines années, la situation pourrait encore évoluer.
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