L’étiquette-énergie est obligatoire pour les voitures neuves comptant neuf places assises au maximum et dont le poids n’excède pas 3500 kg. Elle fournit des informations importantes sur le modèle concerné (type de propulsion, puissance et poids à vide), la consommation et les émissions de CO2. Elle range les véhicules dans les catégories d’efficacité énergétique A à G. L’acheteur peut ainsi faire un choix qui tienne compte de l’efficacité énergétique. La nouvelle méthode de classement est fondée sur la valeur cible de 118 g CO2/km en vigueur. Cette valeur est convertie en équivalent essence d’énergie primaire (EqEEP) et détermine la limite entre les catégories B et C. Les autres limites sont fixées selon une augmentation ou une réduction de plus ou moins 20%.
Ce type de calcul permet de comparer des véhicules présentant différents types de propulsion. Le calcul de l’efficacité énergétique ne tient pas seulement compte de la consommation d’énergie lors de l’utilisation du véhicule, mais également de l’énergie nécessaire à la fabrication et à la fourniture des carburants ou de l’électricité. Ainsi 4,07 EqEEP, c’est-à-dire la limite inférieure de la catégorie A, correspondent-ils à une consommation de 18,5 kWh/100 km pour une voiture électrique et à une consommation de 4,44 l/100 km pour un véhicule diesel. Même si les moteurs électriques sont actuellement la technologie la plus efficace et détenant le meilleur écobilan, la nouvelle méthode de calcul ne garantit plus un classement automatique dans la catégorie A pour les véhicules qui en sont équipés. Comme les véhicules électriques présentent de grandes différences en matière de consommation d’électricité, l’efficacité joue un rôle déterminant. «Il importe que la nouvelle étiquette-énergie indique plus clairement les différences d’efficacité et qu’elle reflète mieux la réalité dans ce domaine», affirme Thomas Weiss, spécialiste à l’Office fédéral de l’énergie. Seuls les modèles efficaces correspondant à l’état de la technique le plus récent se verront attribuer les catégories A et B. Désormais établi pour d’autres produits, ce type de classification constitue une information importante pour les acheteurs de voitures. Il permet d’identifier en un coup d’œil l’efficacité d’un modèle.»